
Tajouj, de Soudan 1977
/Considéré par la critique comme le premier long métrage de production soudanaise, Tajouj est du genre épique, car il est adapté d'un conte folklorique soudanais sur les valeurs d'héroïsme, de bravoure et d'amour.
C'est un message
C'est un message
Le premier programme de Cinelogue, Le Cinéma Après La Libération, célèbre les films de l’art et de l’essai qui ont émergé à la suite de la domination coloniale directe. Au cours de cette période, plus des cinéastes PANDC dans les pays anciennement colonisés ont utilisé le cinéma comme un outil de reconstruction sociale et culturelle pour restaurer l'agence et l'autodétermination de leurs communautés.
Tous les films offrent une première lueur brute de les réalités vécues dans des sociétés fracturées intérieurement et extérieurement par la violence coloniale. Présentant une liberté artistique retrouvée, les films explorent les questions de la dualité, de soi et de l'autre à travers la recherche continue d'une agence individuelle et collective.
En présentant ces films dans un seul programme, Cinélogue vise à transcender le concept colonial de l'État-nation et à souligner que le projet de décolonisation en cours reste incomplet tant qu'il est organisé à travers les identités nationales.
Tajouj
de Gadalla Gubara, Soudan, 1977
Borom Sarret
de Ousmane Sembène, Sénégal, 1963
La Noire De...
de Ousmane Sembène, Sénégal, 1966
Rekava
de Lester James Peries, Sri Lanka, 1956
Monangambeee
de Sarah Maldoror, Algérie, 1969
Tajouj, de Soudan 1977
/Considéré par la critique comme le premier long métrage de production soudanaise, Tajouj est du genre épique, car il est adapté d'un conte folklorique soudanais sur les valeurs d'héroïsme, de bravoure et d'amour.
Borom Sarret de Sénégal 1963
/Borom Sarret, comme son nom l'indique, suit les déboires quotidiens d'Abdoulaye Ly, charretier de métier. Il parcourt certaines routes de Dakar, sa charrette tirée par son fidèle cheval AlBourakh.
La Noire De... de Sénégal 1966
/Dans La Noire De…, Sembène offre une lecture postcoloniale inédite, des relations entre la France et le Sénégal, en montrant caméra au poing que la défense des petites gens est ce qui a motivé son travail cinématographique
Rékava de Sri Lanka 1956
/Rekava de Lester James Peries est un classique du Sri Lanka (alors Dominion de Ceylan). Basé dans un village sri lankais, le film raconte l'histoire de Sena, un jeune garçon et guérisseur, et les frictions sociales que ses capacités portent.
Monangambee de Algérie 1969
/Après des siècles de colonisation de l'Angola par les Portugais, Monangambee porte pour la première fois sur grand écran une histoire basée sur une nouvelle angolaise, O Fato Completo de Lucas Matesso, et a deux combattants de la libération angolaise (Elisa Andrade et Carlos Pestana) agissant en tant que protagonistes.